La petite princesse
"Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoins l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde." - Antoine de Saint-Exupéry
[suite du billet précédent]
À son réveil, en arrivant à l'hôtel, Chloe ne sait pas.
Elle ne sait pas qui nous sommes.
Elle ne sait pas où elle est.
Elle ne sait pas quelle langue nous parlons.
Ce sera à nous de répondre à ses questions.
Les premiers 2 heures ont été difficile. Elle jouait à peine avec ses jouets. Elle était peu participative. C'est normal. "Elle vit ses émotions", comme dirait ma mère. "Laissez-là vivre ce qu'elle a à vivre". Judicieux conseils.
Lorsque je suis allé faire des commissions (couches, vitamines, etc.), Estelle a eu droit à quelques rires et des sourires. Quelques imitations aussi. C'est plus rapide que ce à quoi nous nous attendions.
On tente de suivre l'horaire de l'orphelinat. Impossible. Je pensais être quelqu'un qui mastique beaucoup, mais je pense que Chloe pulvérise chaque grain de riz en farine. Son riz frit a germé avant qu'elle ne le finisse. On est en retard de 45 minutes sur le bain !
Sans blague, pas de pression. On la sent s'ouvrir très, très lentement. Estelle et moi on se partage les tâches. Elle mange un peu avec maman. Ensuite avec papa. Elle regarde dehors avec papa, ensuite avec maman.
Elle imite les voitures dehors. Vroum vroum. Pas de pouet pouet, étonnant.
Vient ensuite le temps du bain (l'horaire en prévoit 3 par jour). Estelle m'a laissé ce plaisir. Les rires envahissent la chambre. Elle est aux anges. Ses parent tout autant. Quand elle comprend comment arroser, on passe à l'étape suivante de l'horaire rapidement. Pyjama et dodo.
Après le pyjama, c'est la folie. Chloe sourit, éclate de rire, saute sur le lit, elle est étincelante de vie. On chatouille, on peigne, on s'aime.
Estelle et moi sommes épaté par ses petites folies.
Mais n'oublions pas notre rôle de parents pour autant. C'est quand même l'heure du dodo. On la couche dans le lit simple à côté de nous. On reste tout près d'elle le temps qu'elle s'endorme.
5 minutes plus tard, pouce dans la bouche (on verra à ça plus tard), elle dort à poings fermés.
On sait bien que le moment est magique et que le chemin sera long et ardu pour qu'elle s'attache à nous. Mais en même temps on se rend compte qu'au moins, la petite princesse et nous, on est sur la même planète.
[suite du billet précédent]
À son réveil, en arrivant à l'hôtel, Chloe ne sait pas.
Elle ne sait pas qui nous sommes.
Elle ne sait pas où elle est.
Elle ne sait pas quelle langue nous parlons.
Ce sera à nous de répondre à ses questions.
Les premiers 2 heures ont été difficile. Elle jouait à peine avec ses jouets. Elle était peu participative. C'est normal. "Elle vit ses émotions", comme dirait ma mère. "Laissez-là vivre ce qu'elle a à vivre". Judicieux conseils.
Lorsque je suis allé faire des commissions (couches, vitamines, etc.), Estelle a eu droit à quelques rires et des sourires. Quelques imitations aussi. C'est plus rapide que ce à quoi nous nous attendions.
On tente de suivre l'horaire de l'orphelinat. Impossible. Je pensais être quelqu'un qui mastique beaucoup, mais je pense que Chloe pulvérise chaque grain de riz en farine. Son riz frit a germé avant qu'elle ne le finisse. On est en retard de 45 minutes sur le bain !
Sans blague, pas de pression. On la sent s'ouvrir très, très lentement. Estelle et moi on se partage les tâches. Elle mange un peu avec maman. Ensuite avec papa. Elle regarde dehors avec papa, ensuite avec maman.
Elle imite les voitures dehors. Vroum vroum. Pas de pouet pouet, étonnant.
Vient ensuite le temps du bain (l'horaire en prévoit 3 par jour). Estelle m'a laissé ce plaisir. Les rires envahissent la chambre. Elle est aux anges. Ses parent tout autant. Quand elle comprend comment arroser, on passe à l'étape suivante de l'horaire rapidement. Pyjama et dodo.
Après le pyjama, c'est la folie. Chloe sourit, éclate de rire, saute sur le lit, elle est étincelante de vie. On chatouille, on peigne, on s'aime.
Estelle et moi sommes épaté par ses petites folies.
Mais n'oublions pas notre rôle de parents pour autant. C'est quand même l'heure du dodo. On la couche dans le lit simple à côté de nous. On reste tout près d'elle le temps qu'elle s'endorme.
5 minutes plus tard, pouce dans la bouche (on verra à ça plus tard), elle dort à poings fermés.
On sait bien que le moment est magique et que le chemin sera long et ardu pour qu'elle s'attache à nous. Mais en même temps on se rend compte qu'au moins, la petite princesse et nous, on est sur la même planète.
Commentaires
On a hâte de rencontrer les nouveaux parents et Chloe.
À bientôt !
Charles
xxx
Votre fille est très jolie dans son pyjama :)